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Festival international de Carthage
Vingt-quatre soirées rythmeront la 54e édition du festival international de Carthage, organisée du 13 juillet au 17 août. Edition qui se démarque par le grand retour de l’artiste Amina Fakhet après dix ans d’absence.
Deux concerts sont déjà programmés, les 21 et 24 juillet, au grand bonheur de son grand public. Lors d’une conférence de presse, donnée ce matin, au Théâtre des régions à la Cité de la culture, le directeur du Festival international de Carthage a présenté dans les détails la programmation, mettant l’accent sur les spécificités de la 54e édition dont l’ouverture sera marquée par la présentation en exclusivité d’une production spéciale intitulée « De Carthage à Séville ».
Œuvre qui porte la signature du maestro Mohamed Lassoued et qui se veut un voyage dans le patrimoine musical maghrébin avec ses déclinaisons tunisienne, algérienne et marocaine. Comportant une sélection de morceaux du malouf représentatifs des traditions musicales de chaque pays, le concert réunira une pléiade de belles voix, à savoir, Zied Gharsa et Dorsaf Hamdani (Tunisie), Abir El Abed (Maroc), Abbas Righi (Algérie) et Maria Marine (Espagne). Quant à la clôture, elle sera également aux couleurs et parfums tunisiens avec à l’affiche une production spéciale conçue spécialement pour cette édition, à savoir, « 24 parfums » de Mohamed Ali Kammoun.
Accompagnés par l’Orchestre et chœur de l’opéra de Tunis, des artistes de différentes régions tunisiennes offriront au grand public une sorte de portrait musical de la Tunisie, sur la base de matériaux sonores et visuels, traditionnels et modernes. Lors de son intervention, le directeur du Festival international de Carthage, Mokhtar Rassaâ a fait savoir que faute de moyens financiers, le comité d’organisation s’est contenté de la programmation de 22 spectacles et qu’il a cherché à diversifier les expressions musicales et artistiques afin de répondre à tous les goûts. Cédant la parole à Chaker Chiki, directeur de l’Etablissement national pour la promotion des festivals et manifestations culturelles et artistiques, ce dernier n’a pas hésité de dévoiler que le grand défi a été de présenter un programme digne de respect dans une conjoncture économique difficile.
Le responsable de cet établissement relevant du ministère des Affaires culturelles a également souligné que le budget de cette édition est de l’ordre de cinq millions de dinars et que dans le cadre de la coopération avec la République populaire de Chine, le ballet chinois défilera sur la scène mythique de Carthage le 11 août.
Au programme Outre les deux spectacles d’ouverture et de clôture, le catalogue tunisien comporte un spectacle crée exclusivement pour le festival international de Carthage, à savoir, « Carnaval » de Hassen Doss. Au total : huit spectacles tunisiens meubleront la 54e édition du Festival international de Carthage, à savoir, Ali Jaziri qui présentera sa nouvelle création »Hamlyn », la troupe « Myrath » qui partagera avec le public un nouveau projet intitulé « Ch’hili », l’incontournable Amina Fakhet qui assurera deux soirées, Hela Melki qui a brillé lors de sa récente participation dans l’émission « The Voice », Fadhel Jaziri qui revient avec « El Hadhra 3 » et la chanteuse Yosra Mahnouch. Sur le catalogue des spectacles exclusifs, le comité d’organisation a opté pour sept créations de différents genres artistiques, à savoir, l’humoriste Jamel Dabbouze, de retour après six ans d’absence, avec « Maintenant ou Jamel », le groupe « Gospel 100 voix », Kendji Girac un chanteur et guitariste de flamenco français qui a brillé par son style musical aux influences gitanes, le chanteur libanais Melhem Zein, le chanteur irakien Kadhem Essaher, Amal Morcos et Ameer Dandan présenteront une soirée intitulée « Etoiles de la Palestine » et la chanteuse libanaise Mejda Erroumi. En parallèle Dans le cadre de la programmation parallèle, un hommage sera rendu à la mémoire de Raja Ben Ammar à travers une série de spectacles de théâtre et de danse.
Des spectacles qui auront lieu à l’espace « Mad’art ». A l’affiche : « Bnett Wasla » de Héla Fattoumi et « Les quatre saisons » d’Emilio Calacagno pour l’ouverture, « Zouez » de Cyrine Douss, « Errhout » de Imed El May, « Les veuves » de Wafa Taboubi, « seul solo » de Imed Jemaâ, « Le radeau » de Cyrine Gannoun et Majdi Boumatar, « Santa Madera » de la troupe MPTA, « Freedom House » de Chedli Arfaoui, « Tabula » de la troupe Linga, « Dans la tempête » de Hassen Moadhen, « Rai Uno City » de Ali Yahiaoui et « Monopole » du centre des arts dramatiques et scéniques de Kasserine. Les cinéphiles seront bien servis. Une parenthèse filmique comportant des films à succès à l’échelle nationale et internationale est programmée du 19 au 25 août. Parmi ces films, nous citons « Jaïda » de Selma Baccar, «Hôtel Transylvanie 3 » de Genndy Tartakovsky, « Mission impossible 6 » de Christopher McQuarrie et « Une affaire de famille » de Hirokazu Kore-Eda, lauréat de