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Majaless Al-Tarab Soirée « Ichk » de la Troupe des Compositeurs pour la Paix » avec les artistes Mais Harb et Christina Rosmini

« Je suis honorée d’inaugurer ce soir, la première soirée de Majaless-Al Tarab qui se tiennent dans ce majestueux lieu de la culture. Ma fierté est d’autant plus grande que cette soirée coïncide avec la célébration par la Tunisie de la journée des Martyrs dont la symbolique est grande pour moi, car je viens de la Syrie, mon pays qui offre chaque jour des dizaines de martyrs pour la paix et la liberté ». C’est en ces termes que l’artiste syrienne Mais Harb s’est adressée au public de la Cité de la culture,venu massivement assister lundi 9 avril au théâtre des régions de la cité de la culture à ce concert qui s’inscrit dans le cycle musicalMajaless-Al Taraborganisé par le Pôle musique et opéra du 9 au 15 avril.
Sur la magnifique scène de ce merveilleux théâtre des régions, subtilement balayée par une lumière feutrée où le rouge est omniprésent, les musiciens de la troupe « Compositeurs pour la paix » ont ouvert le spectacle avec une partition instrumentale offrant des sonorités métissées qui rappelle leur appartenance à la mare nostrum, où les civilisations les plus anciennes ont donné au monde les plus belles leçons de partage et de fraternité.
Et c’est sur ce socle où la paix et l’amour sont une quête permanente que l’ensemble de la soirée a été construite avec en filigrane des chansons puisées dans des répertoires poétiques soufis en révérence à ce miracle renouvelée qu’est la vie dans toute sa magnificence.
Mais Harb, comme une reine au royaume du beau et du merveilleux a enchainé les chansons avec un timbre vocal à la fois suave et quasi lyrique en interprétant des textes inspirés des poètes mystiques HafedChirazi, IbnouHamdis, Ibnou Al Faredh…Des chansons fortes et profondes dont les résonnances ont fait le bonheur d’un public averti. Et c’est dans cette même atmosphère que l’artiste française d’origine tsigane, Christina Rosmini a dansé sur un rythme flamenco tout en chantant pour célébrer l’amour en langue espagnole et en français, avant d’accompagner la troupe en castagnettes dans une partition instrumentale qui semble porter en elle toutes les musiques du monde. Et cerise sur le gâteau, les deux artistes ont offert au public de la Cité de la culture une interprétation de « FragGhzali » l’une des plus belles et poignantes chansons de la diva Saliha. Une belle soirée qui augure d’un cycle musical de qualité.

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