SYMPOSIUM SUR LA STRATEGIE ARCHEOLOGIQUE ET DE CONSERVATION DU SITE ARCHEOLOGIQUE DE CARTHAGE
Quarante ans après, le symposium organisé se propose d’étudier les effets de cette reconnaissance internationale et de dresser le bilan des réalisations et des problèmes dans les domaines de la conservation, de la recherche et de la valorisation. Il offrira aussi l’occasion de comparer la situation de cas similaires de sites archéologiques partiellement urbanisés ou situés au voisinage immédiat de centres urbains et classés sur la liste du patrimoine mondial et de confronter leurs modes de gestion et les stratégies de leur valorisation.
Dans leurs discours d’ouverture du « Symposium sur la stratégie archéologique et de conservation du site archéologique de Carthage » les deux Directeurs Généraux de l’INP et de l’AMVPPC ont souhaité la bienvenue, à celles et ceux qui ont fait le déplacement à Tunis et en Tunisie à l’occasion de ce « symposium et d’adresser par la même occasion leurs félicitations aux organisateurs tunisiens qui se sont investis dans cette mission pour la concrétisation de cette rencontre qui réunit chercheurs, universitaires de divers horizons autour d’une histoire commune aux confins de la Méditerranée.
Ils ont rappelé ensemble que cet événement prouve que les menaces qui ont pesé sur le site, depuis le XIXème siècle et qui avaient motivé l’appel lancé le 19 mai 1972 par le Ministère tunisien de la Culture et l’UNESCO en vue de sauvegarder le site de Carthage, avait été suivi d’une campagne internationale et l’inscription du site le 26 octobre 1979 sur la liste du patrimoine mondial.
Persuadés que ce symposium ira à la recherche de nouvelles propositions, de nouvelles lectures et de nouvelles synthèses pourquoi pas sur cette terre d’Afrique considérer comme une véritable Rome en Afrique (in Africano orbi quasi Roman), ils en attendent des recommandations idoines pour relever les défis.